Extrait de l’article paru dans la revue de Centralesupélec Alumi
Pour Gilles Galichet (ECP 16), directeur de GXG Consulting, il est impossible de concevoir l’excellence opérationnelle sans l’épanouissement de chaque collaborateur. Il nous explique la démarche et l’expertise qu’il offre aux entreprises pour arriver à l’excellence opérationnelle.
Vous avez fondé votre cabinet de conseil après une riche expérience dans le monde du conseil, de l’enseignement et de la recherche. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
En un mot, je dirais « épanouissement » ! Avant, j’avais travaillé pendant 18 ans sous ma propre responsabilité au sein de mon cabinet et de ma start-up technologique. La liberté d’action dans les processus de décision et de développement en tant qu’entrepreneur est source d’épanouissement.
Je voulais donc retrouver ce que j’ai été avant de m’associer avec mon ancien cabinet ou j’avais rencontré des problèmes de gouvernance. C’est là que j’ai décidé de développer l’approche de consulting qui me ressemble parfaitement, de par mon expérience et ma formation, en termes de valeurs, d’identité et de vision de l’excellence opérationnelle. J’ai créé GXG Consulting parce que je suis un passionné de la performance et du bien- être et que transmettre cette passion est un challenge et une véritable envie.
Aujourd’hui, nous savons que la réussite de nos clients contribue à notre réussite et nous croyons profondément au lien entre l’excellence opérationnelle et le développement personnel.
Vos interventions auprès des entreprises s’articulent autour d’une conviction forte : le lien entre l’excellence opérationnelle et le développement personnel…
Depuis plus de 10 ans, j’accompagne les entreprises pour qu’elles grandissent et qu’elles développent leur excellence opérationnelle. Dans les années quatre-vingt- dix, lorsque j’ai commencé ma carrière, je travaillais exclusivement sur l’amélioration des conditions de travail. C’est là que je me suis aperçu qu’il était impossible d’améliorer
les conditions de travail sans passer par la performance.
J’ai donc immédiatement intégré la performance dans mes approches de santé au travail et plus tard développé une approche de la performance globale durable. D’ailleurs, j’ai été l’un des premiers ergonomes à devenir un spécialiste de la performance opérationnelle. À l’époque, je défendais le bien-être au travail et la santé au travail alors que mes interlocuteurs n’étaient pas assez puissants et décideurs pour générer des transformations. Ils étaient plutôt des DRH ou des médecins du travail, qui n’avaient pas suffisamment d’impacts sur la transformation durable.